PEYSSONNEL Charles

 

Charles DE PEYSSONNEL 
Marseille, 17 décembre 1700 - Smyrne, 16 mai 1757

Membre fondateur en 1726,
13ème académicien, fauteuil 14, rang 1 [Généalogie du fauteuil n° 14]
Chancelier 1729 et 1733 
Vétéran le 11 janvier 1736 

Avocat,
Consul de la nation française à Smyrne
Ambassadeur de France à Istanbul

frère de Jean-André Peyssonnel, fauteuil 14


LA VISCLÈDE Éloge de M. Charles Peyssonnel, etc. (Recueil de l'Académie de Marseille, année 1734).
LE BEAU: Éloge de Ch. de Peyssonnel (dans les mémoires de l'Académie des Inscriptions, loin. XXIX). 
CAYLUS Recueil d'antiquités, tom. II, 168; tom. III, 217. — ATIIEN. MASS. 617. 
ACHARD Hommes illustres de la Provence, tome II, 83. 

Charles de PEYSSONNEL était le descendant d’une famille de médecins et le fils de Charles Peyssonel qui fut médecin de l’Hôtel Dieu et mourut de la peste en 1720.
Charles de Peyssonel fit des études de droit à Aix en Provence et fut avocat à Marseille. En 1726, il participa à la création de l’Académie de Marseille. Par la suite, le Marquis Sauveur de Villeneuve qui était Ambassadeur de France à Istanbul le remarqua et en fit un de ses collaborateurs.
Dès lors, la carrière de Peyssonel se poursuivit en Asie Mineure. Il entreprit des expéditions à l’intérieur de la Turquie et découvrit divers objets, notamment des marbres qu’il fit parvenir aux collections royales. En 1747 il fut nommé Consul de France à Smyrne où il eut une activité appréciée des habitants et des européens qui y vivaient. Par la suite, il exerça des fonctions d’Ambassadeur de France à Istanbul.
Il fut élu à l’Académie de Marseille en 1726, en devint Chancelier de 1729 à 1733 et transféré dans la classe des vétérans en 1736. A la suite d’un accident vasculaire cérébral, il mourut en fonction à Smyrne en 1757. [extrait de Généalogie du fauteuil n° 15 par M. Georges Serratrice]

Dom Thomas LE FOURNIER naquit à Dieppe le 28 août 1675. Il entra comme moine-profès à l’abbaye de Saint-Victor, dont il inventoria et analysa le chartrier, puis fut chanoine du chapitre noble de Saint-Victor après la sécularisation de l’abbaye en 1739. Il fut l’un des membres fondateurs de l’ « Accadémie de arseille » et son premier Directeur en 1726 puis il fut réélu en 1730. Il en fut Chancelier en 1734 et 1740. Il mourut à Marseille le 18 décembre 1743. Il a travaillé à la nouvelle édition du Glossaire du latin médiéval de Du Cange. On lui doit aussi des travaux historiques sur Marseille et sur l’abbaye de Saint Victor mais il en refusa toujours l’impression [extrait de la Généalogie du fauteuil n° 12 par M. Bruno Argémi]

extrait de "L'Académie de Marseille : ses origines, ses publications, ses archives" abbé Dassy

Ouvrages imprimés de M. Charles Peyssonnel:

  • Dissertation sur l'autorité du magistrat politique, sur l'extérieur de la religion en temps de peste. Cet ouvrage n'est cité nulle part, mais le fait de la publication est attestée par Jean-André Peyssonnel, dans la XVIIe lettre, page 11, du recueil manuscrit cité par nous précédemment. 
  • Éloge funèbre du Maréchal duc de Villars, etc., en 1734. — Marseille, P. Boy, 1735, in-4° de 20 pages, avec les armes du Maréchal — voir aussi le Recueil de l'Académie de Marseille, 1734. 
  • Lettres au comte de Caylus — voir le recueil de lettres sur Constantinople, de l'abbé Sevin. — Paris, 1802, in-8°. 

    Il publia ensuite :
    1° Une carte de la Mer noire ;
    2° Une relation de son voyage à I\Iicée ;
    3° Une dissertation sur une inscription trouvée à Cyzique;
    4° Une dissertation sur la suite des rois du Bosphore, composée à l'occasion de plusieurs médailles d'or de ces rois qu'il avait trouvèes (c'est son ouvrage capital);
    5° Une topographie de la ville de Constantinople ;
    6° Des remarques sur plusieurs branches du commerce et de la navigation en deux parties. 

Ouvrages lus aux assemblées et non-imprimés:

1727 : Discours pour prouver qu'il n'est point de sagesse sans la religion ;
1731 : Dissertation sur le droit des bêtes ;
1734 : Discours à l'ouverture de l'assemblée publique, le 25 août 1734.